de Catherine ANNE
Trouble social et souffrance individuelle…
Pour découvrir ce que nous sommes, au delà des impostures que nous propose cette terrible société économico-politique.
Ces gens qui, face à l’absurdité du système qui les domine, sous l’effet de La destruction psychique, sortent du devoir habituel de la communication rationnelle… Ces gens qui concernent notre propre vie, notre propre existence. Ces gens dégradés contenant une force spirituelle : une possibilité de révision de toutes ces normes qui régissent l’humanité qui décide ce qui est beau et bon, et dont on voit qu’elles ne conviennent plus.
A décomposer tout cela, voire à exploser avec un plaisir fou avec «L’ESCABEAU», rassemblé à nouveau dans un processus de création, engagé comme ces gens dans l’attente de ce quelque chose, mais on ne sait pas quoi.
Un texte suggestif, qui nous force à une identification parce qu’il nous communique l’état d’âme de ces personnages et nous amène à entendre ce qu’ils ont à dire et qui peut être important pour nous acteurs, ainsi qu’au futur public, pour nous amener à une nouvelle perception de la réalité.
Il ne s’agit pas de raconter une histoire, mais d’être dans un espace humain dans lequel arrive quelque chose. Une exploration d’une certaine perversion, celle de l’attirance humaine pour la chute. Une humanité généreuse et poignante, dans un spectacle désespérément optimiste… avec un humour affirmé qui ne devrait être autre que « ce chiendent malin d’une espérance obstiné ».